Les critères pour choisir un chauffage économique
Selon l’emplacement géographique de votre maison
Météo France indique que la température moyenne des hivers en France est de 5.4 degrés. C’est une raison suffisante pour choisir son chauffage avec soin, sachant que les besoins ne seront pas les mêmes si l’on habite à Marseille ou à Lille. Par ailleurs, l’accès à une source d’énergie peut différer en milieu urbain ou rural.
Selon le type de logement
Une maison neuve bien isolée n’aura pas le même appétit en termes de chauffage qu’une maison en pierre plus ancienne. De même, la surface de la maison, la hauteur de plafond sont des éléments à prendre en compte.
Selon le prix
Si la note de chauffage en fin de mois est ce que l’on regarde en premier, il convient également de s’intéresser au prix des appareils. Les plus performants sont souvent plus onéreux. De même, la question de l’entretien doit être prise en compte.
Une conscience écologique
Mention doit être faite, d’une réflexion sur le combustible que l’on souhaite utiliser. L’épuisement des ressources en pétrole, l’impact carbone et les enjeux écologiques préoccupent de plus en plus les propriétaires.
L’esthétisme
Certaines installations nécessitant une surface importante, des appareils plus petits seront alors choisis. De même, l’option de chauffage par le sol est particulièrement discrète.
Les types de chauffage
Chaque propriétaire sait que le choix d’un appareil de chauffage est une décision à long terme. L’investissement de départ mérite une analyse sérieuse des économies potentielles. Cette réflexion n’est pas simple, car les gains se mesurent par rapport au prix de combustibles qui eux même dépendent des fluctuations du marché, des aides de l’État, mais aussi des décisions administratives.
Opter pour le bois
Sur les dernières années, l’augmentation des acquisitions de poêle ou chaudière à bois est exponentielle. Relativement onéreux à l’achat, les dispositifs se rentabilisent au bout de quatre à six ans. En outre, les performances calorifiques des chaudières à bois sont élevées, en particulier pour les modèles à condensation (granulé de bois). Il convient de noter que les appareils à bois impliquent un entretien sérieux : ramoner une fois par an, vider les cendres régulièrement, vérifier la chaudière. Certaines chaudières nécessitent plusieurs mètres carrés sans oublier la question du stockage dans le cas des bûches ou du pellet (sciures et copeaux de bois). À long terme, la facture est réduite de 50 %. C’est aujourd’hui l’un des options les plus économiques et les plus fiables.
Choisir le gaz
Le gaz reste un mode de chauffage très utilisé en France. Le gaz est une source d’énergie sûre. Les nouvelles chaudières à condensation optimisent (jusqu’à 20 %) l’exigence en énergie. L’augmentation du prix du gaz est une source de préoccupation réelle. Toutefois, le rapport qualité/prix reste intéressant. En effet, l’installation d’une chaudière à gaz est bon marché.
Garder le fioul
Se chauffer au fioul n’est plus de mise en raison des dispositions de transition énergétique qui, à terme, bannissent l’usage d’hydrocarbures pour le chauffage d’un logement. D’autre part, la cuve et la chaudière prennent de la place, sans compter la hausse du prix du pétrole. Il convient de noter que l’investissement reste sur en raison de la durabilité et de la fiabilité des chaudières modernes, si, bien sûr, elles sont vérifiées régulièrement.
Le tout électrique
Le choix de l’électricité est décrié en raison du prix. Ce mode de chauffage peut toutefois convenir pour des petites surfaces dans les logements bien isolés. Il existe une grande variété d’appareils électriques : radiateurs à convecteurs, à inertie, à accumulation… Un radiateur rayonnant qui donne une chaleur instantanée pourra être utile comme appoint dans une salle de bain ou une chambre.
Se chauffer écologiquement
Avec le soleil
Se chauffer avec l’énergie solaire est une solution séduisante, car la ressource est inépuisable et gratuite. Un dispositif peut couvrir les besoins en électricité. Dépendant de l’ensoleillement, moins intense en hiver, ce mode de chauffage, pour l’instant, reste dans la grande majorité des cas, complémentaire d’un autre dispositif.
Avec la géothermie
À l’inverse de l’énergie solaire, un chauffage géothermique ne dépend pas des conditions météo, la chaleur provenant du sol étant constante. L’énergie utilisée n’est pas polluante. Le coût d’installation du système de captage horizontal ou vertical reste élevé et exige un terrain adéquat. La rentabilité s’exprime sur le long terme. Une autorisation administrative est souvent exigée.
Les pompes à chaleur et systèmes mixtes
Les pompes à chaleur (PAC) trouvent leur énergie dans les éléments naturels (terre, eau, air) qu’elles transforment en chaleur. Là encore, la source d’approvisionnement est gratuite et inépuisable tout en étant rentable sur le long terme (économies jusqu’à 70 % sur votre facture). La PAC peut se combiner parfaitement avec l’utilisation de panneaux thermiques.
Autres systèmes expérimentaux
De nombreuses recherches encore expérimentales s’évertuent à trouver de la chaleur pour la transférer aux logements.
- La riothermie qui puise son énergie dans les eaux usées
- La chaleur des métros est également récupérée pour chauffer des installations voisines
- Les maisons passives sont si bien isolées qu’elles ne sont pas chauffées
- Se chauffer avec les serveurs d’ordinateurs est une option choisie par quelques entreprises
- L’utilisation du méthane, provenant de nos déchets organiques reste une solution complexe à mettre en place
